OH !! Un blog sur un " DRAG QUEEN " !!???

... effectivement, il y a maintenant 5 ans que j'ai commencé cette activité, plutôt hors du commun, et auquel, je ne pensais pas être prédestiné.

Mais alors, me direz-vous, que s'est-il passé dans ma vie pour que je décide de mettre des perruques et des robes ?

C'est tout l'intérêt de ce blog, revenir ensemble, sur ce virage dans ma vie.



... on dirait "CHOUCHOU" !




Parrallèlement, j'avais fait la rencontre d'un dragqueen "débutant" que j'avais déjà brièvement aperçu dans le bar où nous avions l'habitude de sortir à Metz. Je savais simplement, que tout comme moi, il avait fait appel aux "Diveens" pour se transfomer, le temps d'une soirée entre amis. Il avait une perruque brune et des yeux d'un bleu... La ressemblance était frappante : "ON DIRAIT CHOUCHOU !!". Je l'ai pensé tellement fort que je ne me suis même pas rendu compte que je l'avais dit à haute voix. Et après ce fou rire partagé, nous sommes devenus de très bons amis. Il s'appelait Christophe, mais j'étais resté sur "Chouchou" et c'est devenu son pseudo. En plus d'avoir cette passion en commun et un parcours similaire, nous découvrions que nous étions coiffeurs de métier, tous les deux. Mais il avait un univers bien à lui avec ses colliers à strass et son manteau de fourrure. Mais de notre différence, nous étions aussi complémentaires "La Bizou et La Chouchou". L'un dans un délire très coloré et décalé, l'autre + proche d'une Lady, dans d'un univers "vintage", un peu à la Dallas. Nous étions tous les deux novices dans la profession, et dès que l'occasion se présentait, nous nous amusions à s'échanger des techniques de maquillage et de bons plans "perruques". Nous prenions un malin plaisir à comparer nos photos avec celles de grandes drag des Etats-Unis et nous constations notre évolution mutuelle devant les maquillages d'amateurs qui étaient bien plus médiocres que nous. Tour à tour, nous devenions comme celles que nous critiquions auparavant et nous nous amusions, nous aussi, à être "mauvaises"... Nous n'étions pas si cruelles, ou si piquantes que les "parisiennes" mais je commençais à comprendre pourquoi elles étaient comme ça, et je leur trouvais même des excuses. Avec tous les efforts que nous fournissions chaque jour, il se dégageait une certaine fierté autour de notre personnage. Au delà de flatter notre égo, nous défendions simplement notre bifteck...


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